57 - JE L’AIME A MOURIR (Francis Cabrel)

 

Moi je n’étais rien 

mais voilà qu’aujourd’hui

Je suis le gardien 

du sommeil de ses nuits

Je l’aime à mourir

Vous pouvez détruire 

tout ce qui vous plaira

Elle n’a qu’à ouvrir 

l’espace de ses bras

Pour tout reconstruire, 

pour tout reconstruire

Je l’aime à mourir

 

Elle a gommé les chiffres 

des horloges du quartier

Elle a fait de ma vie 

des cocottes en papier

Des éclats de rire

Elle a bâti des ponts 

entre nous et le ciel

Et nous les traversons 

à chaque fois qu’elle

Ne veux pas dormir, 

ne veux pas dormir

Je l’aime à mourir

 

Elle a dû faire toutes les guerres

Pour être si forte aujourd’hui

Elle a dû faire toutes les guerres

De la vie… 

Et l’amour aussi

 

Elle vit de son mieux 

son rêve d’opaline

Elle danse au milieu 

des forêts qu’elle dessine

Je l’aime à mourir

 

 

Elle porte des rubans 

qu’elle laisse s’envoler

Elle me chante souvent 

que j’ai tort d’essayer

De les retenir, 

de les retenir

Je l’aime à mourir

 

Pour monter dans sa grotte 

cachée sous les toits

Je dois clouer des notes 

à mes sabots de bois

Je l’aime à mourir

Je dois juste m’asseoir 

je ne dois pas parler

Je ne dois rien vouloir, 

je dois juste essayer

De lui appartenir, 

de lui appartenir

Je l’aime à mourir

 

Elle a dû faire toutes les guerres

Pour être si forte aujourd’hui

Elle a dû faire toutes les guerres

De la vie… Et l’amour aussi

 

Moi je n’étais rien 

Et voilà qu’aujourd’hui

Je suis le gardien 

du sommeil de ses nuits

Je l’aime à mourir

Vous pouvez détruire 

tout ce qui vous plaira

Elle n’a qu’à ouvrir 

l’espace de ses bras

Pour tout reconstruire, 

pour tout reconstruire 

Je l’aime à mourir