145 - VOILÀ L’ÉTÉ (Les Négresses Vertes)

 

Voilà l’été Voilà l’été Voilà l’été Voilà l’été Voilà l’été Voilà l’été

 

Voilà l’été, j’aperçois le soleil

Les nuages filent et le ciel s’éclaircit

Et dans ma tête qui bourdonnent?

Les abeilles!

J’entends rugir les plaisirs de la vie

 

C’est le retour des amours qui nous chauffent

Les oreilles, il fait si chaud

Qu’il nous pousse des envies

C’est le bonheur rafraichi d’un cocktail

Les filles sont belles et les dieux sont ravis.

 

Enfin l’été Enfin l’été Enfin l’été Enfin l’été Enfin l’été Enfin l’été

 

Enfin l’été, mais y’a déjà plus d’argent

Le tout Paris se transforme en phobie

Le métro sue, tout devient purulent

Dans ses souliers, le passager abruti

A dix doigts d’pied qui s’expriment violemment

Y’a plus d’amis les voisins sont partis

L’été Paris c’est plutôt relaxant

On rêve de plage

Et la Seine est jolie.

 

Toujours l’été c’est pas du superflu

Il fait trop chaud, l’soleil m’abasourdit

Rillettes sous les bras j’avance dans la rue

J’pense à ces cons qui s’font chier dans l’midi

Tous ces torche-culs qui vont cuire dans leurs jus

Tous ces noyés, la mer quelle saloperie

Et sur les routes le danger ça vous tue

Vivement l’automne, je me sens tout aigri.

 

Toujours l’été Toujours l’été Toujours l’été 

Toujours l’été Toujours l’été Toujours l’été

 

! Accélération !

 

Voilà l’été, j’aperçois le soleil

Les nuages filent et le ciel s’éclaircit

Et dans ma tête qui bourdonnent?

Les abeilles!

J’entends rugir les plaisirs de la vie

Voilà l’été, j’aperçois le soleil

Les nuages filent et le ciel s’éclaircit

C’est le bonheur refraichi d’un cocktail

Les filles sont belles et les dieux sont ravis.

 

Voilà l’été Voilà l’été 

Enfin l’été Enfin l’été

Toujours l’été Toujours l’été

Encore l’été Encore l’été