122 - SANTIANO (Hugues Aufray)

 


 C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau.

Hisse et ho, Santiano !
Dix huit nœuds, quatre cent tonneaux :
Je suis fier d'y être matelot.

Tiens bon la vague et tiens bon le vent. 

Hisse et ho, Santiano !
Si Dieu veut toujours droit devant, 

Nous irons jusqu'à San Francisco.

Je pars pour de longs mois en laissant Margot.  

Hisse et ho, Santiano !
D'y penser j'avais le cœur gros 

En doublant les feux de Saint-Malo.

Tiens bon la vague tiens bon le vent. 

Hisse et ho, Santiano !
Si Dieu veut toujours droit devant, 

Nous irons jusqu'à San Francisco.

instrumental break

On prétend que là-bas l'argent coule à flots. 

Hisse et ho, Santiano !
On trouve l'or au fond des ruisseaux. 

J'en ramènerai plusieurs lingots.

Tiens bon la vague tiens bon le vent. 

Hisse et ho, Santiano !
Si Dieu veut toujours droit devant, 

Nous irons jusqu'à San Francisco.


Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux. 

Hisse et ho, Santiano !
Au pays, j'irai voir Margot. 

A son doigt, je passerai l'anneau.

Tiens bon le cap et tiens bon le flot. 

Hisse et ho, Santiano !
Sur la mer qui fait le gros dos, 

Nous irons jusqu'à San Francisco.